LDC : de tres bons resultats et l’internationale comme ambition

Les conseils pour les entrepreneurs de la terre

LDC : de tres bons resultats et l’internationale comme ambition

Si l’environnement est une préoccupation majeure de ces dernières décennies, elle est loin d’être la seule. En effet, la cause animale, et notamment le bien-être des animaux, a suscité de nombreux débats et une attention toujours plus grande. Cette prise de conscience toujours plus répandue a permis à de grands groupes comme LDC de prendre l’ascendant sur leurs concurrents en proposant une nourriture plus proche des exigences des végétariens. Cette dernière leur convient parfaitement, dans la mesure où les végétariens tolèrent mal la consommation de viande animale, le tout sans nécessairement renier sur le goût. Cette capacité d’adaptation est sans doute l’une des explications quant à leurs résultats exceptionnels sur le marché français.

Une domination dans le marché de la volaille

Il est difficile de parler de réussite dans le secteur agroalimentaire français sans énoncer l’élevage poulet ldc. En effet, les chiffres records obtenus par le groupe le placent en tant que leader incontesté du marché français de la volaille. Une réussite qui explique sans aucun doute un développement de 8 % par an. Un développement permit grâce à des acquisitions ainsi que grâce à une croissance interne. Bien sûr, il ne faut pas non plus oublier de mentionner le rachat de la société Marie, un rachat qui lui a permis d’atteindre la place plus qu’enviable de numéro 2 des produits Traiteur.

Pour le groupe, l’année 2021-2022 est une surprise totale, dépassant toutes les espérances, surtout dans un contexte de hausse de prix des matières premières. Une hausse qui contraint l’ensemble des consommateurs à repenser leur budget alimentaire. D’après un retour interne du directeur financier Laurent Raimbault, ce sont l’augmentation des tarifs, le redémarrage d’une restauration hors domicile avec la cessation du confinement ainsi que l’export qui a permis un tel résultat. Cependant, même tous ces bons résultats peuvent présenter certaines limites. En effet, tous les pôles n’ont pas pu se développer avec autant d’efficacité.

Le pôle volaille en léger retrait

Bien que le titre indique que le pôle volaille semble s’être le moins bien développé, comparé aux autres pôles, il faut nuancer ce propos. En effet, avec un gain de 3,4 milliards, soit une hausse de 12,7 %, le pôle volaille est peut-être plus lent que les autres pôles, mais il n’est certainement pas négligeable. En effet, c’est avant tout l’activité des œufs qui paraît être responsable de cette différence de progression. De plus, plusieurs hausses dispersées, notamment une hausse de 10 % au premier mai, ont permis de contrebalancer ces pertes.

Il faut cependant noter qu’à l’international, le marché de la volaille s’est avéré plus porteur, notamment grâce à différents produits qui ont permis un positionnement tout autre. En effet, en s’appuyant sur le modèle français, notamment avec les poulets en plein air, le géant LDC a réussi à se différencier de ses concurrents et à récupérer une partie de la clientèle locale. Cette internationalisation des activités de volaille n’a pas vocation à s’arrêter. En effet, après la conquête du marché français, LDC va de plus en plus se tourner vers l’international, tout en restant concentré sur l’Europe.